Lorsqu’il s’agit des vins Suisse, il nous vient tout de suite à l’idée le blanc sec retrouvé dans le Valais. Effectivement, c’est vrai. Le cépage de l’arvine rencontré dans le Valais fait la fierté de cette région et les viticoles défendent jalousement cette production.
Du chasselat à l’arvine
Les viticulteurs dans la région du Valais en Suisse sont surtout des producteurs de cuvées blanches sèches qui ont un goût et un arôme légèrement fruité. Il s’agit des plantations qui produisent des cépages de type chasselat. Cependant, lorsqu’on entre un peu plus à l’intérieur des parcelles de cette région, on prend connaissance d’un autre type de cépage jalousement gardé par les viticulteurs locaux, l’arvine. Pour la production de ce type de cépage, deux pionniers ont gardé leur technique ancestrale qui permet de planter les ceps sur des étages se situant à proximité d’une falaise de 300 m de hauteur. Dans cette partie du pays, les ceps d’arvine sont également les plus anciens au monde et ce sont Mike et John Favres qui les plantent. Dès mi-septembre, il est possible de récolter les fruits de ces vignes et les viticulteurs de cette région font la vendange de l’arvine dès septembre.
Évolution de l’arvine à Valais
Après avoir fait parler de la qualité du cépage de l’arvine, John et Mike ont réussi à développer la production. Actuellement la plantation des ceps s’étend sur plus de 186 ha qui est à peu près 0.25 % des terres de vignobles présentes dans le Valais. On notera qu’en 1991, la surface exploitée n’était que de 31 ha. Mais un autre viticulteur produit aussi de l’arvine dans la région, à Chamoson, Didier Joris. C’est un véritable précurseur du cépage arvine qui a déjà fait des productions durant 40 années. Il fut même un temps où il a voulu influencer les producteurs locaux de laisser tomber le chasselat et le pinot noir pour de l’arvine, mais ce fut un échec.