Avant de dire qu’on apprécie un vin, il faut savoir l’analyser. Et pour l’analyser, il y a quelques termes à connaitre et à maitriser. Jacques Orhon, à la fois un sommelier de renom et un expert dans le domaine, nous livre le sens de chaque mot qu’on utilise en œnologie.
C’est quoi la longueur en bouche et les caudalies
La longueur et les caudalies permettent de reconnaître la qualité d’un vin et de la bouteille. En effet, un vin doit avoir une bonne longueur en bouche. Et plus cette longueur est importante plus on peut dire que la bouteille est un grand cru. Il convient de préciser que pour un vin modeste et sans qualité, cette longueur en bouche est assez courte voir très restreinte. Pour l’évaluation de la longueur, il faudra faire appel à la technique du PAI, c’est-à-dire, la mesure de la persistance en bouche, l’aromatique dégagé par le vin en bouche, et son intensité. Pour cette dernière, l’arôme est reconnu lorsqu’il est bien ressenti en bouche. Ainsi, si le vin est bien long, il est certain de sentir l’arôme en bouche, en moyenne, sur une période de 15 à 18 secondes. La caudalie quant à elle, n’est autre que la longueur. Les spécialistes l’utilisent entre eux. C’est un terme plus barbare qui désigne la queue en latin, c’est-à-dire, la pertinence et la persistance de l’arôme dans la bouche.
Quand est-ce que le vin est fin en bouche ?
Une autre expression fréquemment utilisée par les œnologues est, fin en bouche. Cela consiste encore en une analyse du vin, mais c’est une évaluation qui se fait en dernier lieu avant de donner le verdict final sur le vin. L’analyse concerne également l’arôme et le prolongement de ce dernier dans la bouche. Ainsi, cet arôme peut-être amer sur la longueur, ou net. La netteté et l’amertume passent aussi par le goût franc, beau ou court.