En 2015, la France a pu réaliser un chiffre d’affaires de 11.7 milliards d’euros. Un chiffre qui sera à inscrire dans les anales de la production du vin et des spiritueux. Cependant, malgré ce beau résultat, la France a de quoi avoir peur. En effet, elle connaît une part de marché de moins en moins importante en termes d’exportation étant donné qu’il y a de plus en plus de concurrents qui vendent leurs marques, à moindre prix.
Un résultat bon, mais qui cache des revers
Derrière le bon résultat noté en 2015 sur l’exportation des vins et des spiritueux français, les économistes alertent sur l’évolution de la part du marché mondial des producteurs français. En effet, d’année en année, cette part rétrécit. Certes, le secteur du vin a encore une très bonne place dans l’environnement de l’exportation en France, mais il faut noter que malgré la hausse de 8.7 % du chiffre d’affaires, le vin n’est plus qu’en seconde position derrière Airbus en termes d’exportation. Et c’est en 2014 que la frime aéronautique a dépassé celle du vin. La vente et la progression à l’exportation sont surtout supportées par deux produits majeurs, le champagne et le cognac. En effet, à eux seuls, ils font une progression de chiffre de +20 % pour le cognac et de +12 % pour le champagne avec des consommateurs américains de plus en plus avides des produits français.
La concurrence progresse plus que l’exportation française
Certes, une hausse très prolifique des chiffres d’affaires sur les vins et les spiritueux français à l’exportation a été constaté, mais si le taux de progression par rapport aux concurrents est remarqué, les produits français sont à la traîne. En effet, concernant la performance de vente, la France n’est plus la première au Japon, par exemple, cette place revient maintenant au Chili. Et la tendance se poursuit dans d’autres pays. Cela parce que par rapport aux vins chiliens ou espagnols, ceux des Français sont plutôt onéreux.