C’est dans la plaine de Bekaaa avec une altitude de 1 000m que les raisins pour les vins de Château Kefraya sont cultivés sur un grand champ. Ce château est d’ailleurs le principal fournisseur du Liban.
Historique de la viticulture au Liban
Liban est un des principaux producteurs des meilleurs vins dans le monde et pourtant, la découverte de cette activité ne date pas de très longtemps. Entre le 15e et le 19e siècle, le pays a arrêté d’en produire. Ce n’est que plus tard vers 1857 que des frères originaires de l’Algérie ont réintégré le pays de la viticulture. Plus tard, vers l’année 1979 lors de la guerre dans le pays que Michel de Bustros s’est mis à dynamiser la filière dans le pays en produisant ses premières cuvées. Disparu le 8 août dernier, celui-ci a laissé la direction entre les mains d’Édouard Kosremelli qui est actuellement le PDG de cette société. Parmi les exemples de vins produits par le pays peuvent être cités entre autres le Château Kefraya 2015, l’Arcane 2015, Comte de M 2010.
De gros travaux minutieux
C’est surtout en début du mois de septembre, avec une température avoisinant les 30° que les vendangeurs ramassent les raisins. Cette condition est idéale car la nuit, la température est très fraîche, favorable pour les raisins. Dans les champs, des chefs d’équipe veillent à ce que la mise en place des raisins sur la table de tri se fasse au plus tard les trente minutes après le découpage des grappes. C’est la condition essentielle pour garder la fraîcheur de ses fruits. Ainsi, les chefs d’équipe n’hésitent pas de rappeler de temps en temps aux vendangeurs de les remplir dans la benne un peu plus vite. Pendant que le premier chargement part pour la cuverie, les responsables, notamment Fabrice fera les mêmes vérifications dans un autre champ. En effet, la surface du champ de vigne du château de Kefraya est de 220 hectares. Un terroir riche en calcaire, argile rouge et bleu, tous favorable pour la viticulture. Pour la maîtrise d’une telle grande surface, un bon travail d’équipe est nécessaire.