La liste des boissons alcoolisées brésiliennes de haute qualité ne se limite pas au délicieux mélange de cachaça, de sucre et de citron vert. Le Brésil a un autre trésor à découvrir peu à peu : les vins nationaux. Alors que le pays est toujours à la traîne par rapport à l’Allemagne et au Chili, l’industrie viticole brésilienne se renforce et vise les marchés internationaux.
L’histoire de l’industrie vinicole brésilienne est profondément enracinée dans le processus d’immigration européenne du XIXe siècle, malgré quelques premiers essais au cours de la période coloniale. Rio Grande do Sul, l’Etat qui concentre 62,5 % des vignobles du Brésil, était également l’un des épicentres de l’immigration italienne, avec la culture du vin qui l’accompagnait. A présent, leurs héritiers sont devenus les principaux viticulteurs du pays, tels que les grandes marques Casa Valduga, Salton et Miolo.
Un boom récent
Mais même si la viticulture brésilienne a une longue tradition familiale, le boom de l’industrie est quelque peu récent. Les marques internationales ont commencé à explorer le marché local dans les années 1970, mais ce n’est pas avant les années 1990 qu’il a véritablement prospéré.
Voici une vidéo parlant de ce boom :
A l’époque, le Brésil avait entamé un processus d’ouverture de son économie et les Brésiliens étaient en mesure d’acheter plus facilement des produits étrangers. La concurrence avec les vins étrangers a incité les marques locales à investir davantage pour faire face à leurs rivales.
Un travail en cours
Construire cette culture nécessite un effort de l’ensemble du secteur, de la vigne à la valorisation de la marque. Les viticulteurs brésiliens s’efforcent d’améliorer la qualité de leurs produits avec de meilleurs raisins, des techniques de production avancées, qui reflètent également la manière dont ils sont perçus à l’étranger.
Le secteur recherchait la qualité afin de découvrir son objectif principal en tant que producteurs et de comprendre ce que veulent les autres marchés. Il y a beaucoup d’investissement dans l’échange de connaissance, de la vigne à la mise en bouteille.