L’Italie est le plus grand producteur de vin au monde. Selon l’organisation internationale de la vigne et du vin, l’Italie a conservé sa position de leader avec une production d’environ 48,5 millions d’hectolitres l’an dernier, suivie de la France et de l’Espagne.
Il est également sur le podium des exportateurs, vendant du vin pour plus de 6,8 milliards de dollars à l’étranger, précédé seulement de la France. Le marché national est également en augmentation, tant en consommation qu’en valeur économique. Les experts ont annoncé une croissance de 2,8 % de la valeur financière du vin sur le marché national. La valeur du marché est estimée à environ 16,18 milliards de dollars.
Prosecco, moteur de la croissance
Les données ont montré que dans la production totale de l’année dernière, plus de 20 millions d’hectolitres avaient obtenu les classifications d’origine les plus élevées, à savoir les labels DOC et DOGC. C’est pourquoi le vin italien reste un gage de qualité pour les consommateurs du monde entier.
Les Italiens en quête du marché italien :
Avec des ventes à la fois à l’étranger et locales, le chiffre d’affaires des établissements vinicoles italiens suit la tendance. Les analystes sont optimistes pour 2019, convaincus que le marché chinois en expansion deviendra fondamental pour les exportations italiennes.
Impact environnemental
Au fil des années, lorsque Prosecco est devenu de l’or pur pour ces provinces, les vignobles ont continué à se multiplier et, alors que les touristes appréciaient le paysage de carte postale des collines de la Vénétie, le sol devenait de plus en plus saturé.
Les gens plantaient de la vigne partout. En un peu plus de cinq ans, le terrain dédié aux vignes s’est agrandi de 80 %. Les territoires de Prosecco, adjacents aux Alpes, ont commencé à perdre leurs forêts pour laisser la place à la culture de la vigne, mais la perte de biodiversité ne semblait pas être un problème car tout le monde avait déjà assisté à un chiffre d’affaires aussi important que celui que Prosecco avait apporté.