Lorsqu’on entend parler de sucre résiduel pour la première fois, cela peut sembler un peu déroutant. Après tout, on nous a dit que les vins ne sont pas sucrés. Définissons donc le sucre résiduel dans le vin et à quoi s’attendre dans différents types de vin.
Le taux de sucre résiduel dans le vin
Le sucre résiduel provient des sucres de raison naturels laissés dans un vin après la fermentation alcoolique. Il est mesuré en grammes par litre. Ainsi, par exemple, un vin avec 10 grammes par litre de sucre résiduel contient 1 % de douceur ou un total de 5,8 glucides par portion. La teneur en sucre résiduel varie selon les types de vin. En fait, de nombreux vins contiennent environ 10 g/l de sucre résiduel. Les vins sensiblement sucrés commencent à environ 35 g/l de sucre résiduel, puis remontent à partir de là.
Ci-après une vidéo parlant de ces faits :
Au cas o vous ne le sachiez pas déjà, le sucre dans les raisons est un mélange de glucose et de fructose. Au cours du processus de fermentation, la levure consomme ces sucres pour produire de l’alcool. Cela étant dit, il est possible d’arrêter la fermentation avant que tout le sucre ne soit consommé.
Les domaines vinicoles ajoutent-ils du scure ?
Certains pays tels que l’Allemagne et la France autorisent l’ajout de sucre avant ou pendant la fermentation. La méthode s’appelle la chaptalisation et est utilisée pour augmenter le taux d’alcool lors de l’utilisation de raisons trop mûrs.
La chaptalisation ne vise pas à augmenter la douceur du vin. Elle est pratiquée dans les régions aux climats plus froids, mais elle est rapidement tombée en disgrâce auprès des critiques qui y voient une manipulation inutile. Ainsi, la majorité des grands domaines vinicoles essaient de ne pas réaliser une telle pratique, afin de garantir un meilleur résultat.